La révolution digitale viendra des entrepreneurs, pas des gouvernements

La révolution digitale viendra des entrepreneurs, pas des gouvernements

Une crise qui dure est une transition, une métamorphose. Or, dans toutes les grandes mutations de l’ère industrielle, la croissance n’est jamais venue d’en haut, n’en déplaise au mode étatique et centralisateur français. Elle ne se décréte donc pas de Paris ou de Bruxelles, mais vient de la base, de la multitude d’entrepreneurs qui prennent des risques afin de participer à l’émergence d’une nouvelle société de la connaissance, en fait d’une nouvelle civilisation.

http://pro.01net.com/images/article/776825.jpgCelle-ci s’appuie, bien entendu, sur le numérique. Elle se distingue par l’avènement du service ou, mieux, de l’intégration produit-services-intelligence dès la phase du design (exemple : l’Internet des objets). Cette nouvelle société de la connaissance ne repose plus sur la réussite individuelle. Son KPI (indicateur clé de performance) est celui de l’excellence collective. Cela correspond au cycle que nous vivons aujourd’hui avec une plus grande horizontalisation du pouvoir et des organisations (avec l’arrivée de plates-formes collaboratives ouvertes) ; chassez les silos, ils reviennent sous forme de communautés.

Et comme il est inutile d’espérer en venir à bout, l’important est de les mailler au sein d’un réseau le plus dense possible et, donc, de fournir le maximum de passerelles entre les silos-communautés. Cette démarche laisse chaque employé choisir le chemin le plus efficace pour remplir sa mission. La Barclays Bank représente un bon exemple du modèle services-excellence collective. Fondée en 1896, elle a grandi avec la deuxième révolution industrielle. Elle a su s’adapter en changeant, dès décembre 2012, le mode de rétribution au volume de ses 22 000 collaborateurs, gestionnaires de comptes en agence. Le système historique individualisé a ainsi été remplacé par une rémunération à la satisfaction client collective par agence, mesurée par un organisme indépendant. Un exemple qui illustre bien que l’entreprise numérique et la société de la connaissance sont en marche.

Bernard Dubs, fondateur du cabinet Bit Analyst Group, membre du comité économie et société numériques du Medef

Source : 01NET 2013

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Moins d’une entreprise sur quatre évalue l’impact financier d’une attaque informatique

Moins d’une entreprise sur quatre évalue l’impact financier d’une attaque informatique

Dans une enquête sur la perception de la cybersécurité en entreprise, l’Institut Ponemon a interrogé 431 dirigeants et techniciens en France, évoluant dans des entreprises de plus de 1 000 salariés de tous les secteurs d’activité. L’étude fait ressortir que moins de 25 % des sociétés touchées par une attaque informatique évaluent son impact financier.

http://pro.01net.com/images/article/200.776789.jpgUn faible taux qui s’explique par la perception qu’ont les dirigeants de leur politique de sécurité. Un sur deux la juge excellente ou quasi excellente. A la différence des techniciens qui, pour plus de la moitié d’entre eux, considèrent le niveau de sécurité de leur entreprise comme moyen. Les deux populations n’ont pas non plus le même niveau d’information : 47 % des techniciens affirment que leur organisation a été la cible d’une cyberattaque au cours des douze derniers mois, les dirigeants, eux, étant 65 % à affirmer le contraire ou à ne pas savoir.

Article de Stéphane Bellec pour 01Business publié le 13/06/13

Source : 01Net

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